La pratique d'un art martial

arts martial

 L'apprentissage de l'auto-défense est l'origine même des arts martiaux.
De tout temps les hommes ont cherché à survivre et à se défendre contre l'environnement. Ainsi ils ont peu à peu développé des techniques qu’ils ont peaufinées, enseignées, exportées, adaptées...

Ils ont créé des lieux d'enseignement qui devinrent les premières écoles d'arts martiaux, mais les arts martiaux gardèrent cet aspect combatif.

Ces premières écoles d'arts martiaux ont pour but premier d'apprendre à l'élève à se défendre lors d'une agression et à protéger sa vie ou celle de ses proches en usant de son corps comme d'une arme et en sachant s'adapter à la situation.

 La pratique d'un art martial amène le pratiquant à renforcer son corps. Les arts martiaux bénéficient des nombreux bienfaits issus de pratiques sportives mais aussi de bienfaits supplémentaires. Tout d'abord d'un point de vue musculaire l'art martial permet une musculation de la grande majorité du corps. De plus il permet de développer la souplesse de ce dernier par l'exécution de techniques martiales.

C’est surtout le cas des arts martiaux asiatiques. La pratique martiale développe aussi les réflexes des pratiquants et la précision de leurs mouvements du fait des longues heures de pratique à répéter inlassablement les mêmes mouvements. On dit souvent que ''c'est le corps qui doit agir de lui-même''. 

Les arts martiaux permettent, de plus, un renforcement du corps par ces  composants.

En effet, dû aux nombreux coups ou chutes de certains arts martiaux, les os, les muscles et les organes du pratiquant deviennent plus solides et moins sensibles à la douleur.

Les arts martiaux, qui ont pour base l’opposition et la volonté de se défendre, ont le plus souvent, au cours de leur évolution, évolués en écoles de paix, et ont tendance à pacifier les pratiquants.

Par des exercices constants basés sur l’opposition, les pratiquants comprennent au fur et à mesure que leur intérêt ne résidera pour ainsi dire jamais dans l’opposition à l’adversaire et dans l’usage de la violence. Cette solution devient dès lors un dernier recours pour le pratiquant, qu’il n’utilisera que pour se défendre ou protéger une autre personne.

Cet aspect est très présent notamment dans l’évolution terminologique des arts martiaux japonais, par exemple en passant des termes "jutsu"à "do". En effet, là où les "jutsu" sont des techniques beaucoup plus guerrières ayant pour but de tuer l’adversaire ; les "do" se sont dirigés vers des buts plus philosophiques et constructifs sans pour autant négliger entièrement l’efficacité. 

Date de dernière mise à jour : 25/02/2021